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L’ANPDM : Notre bataille n’est pas avec les médecins dentistes mais avec une loi qui enfreint le droit au traitement équitable

L’ANPDM : Notre bataille n’est pas avec les médecins dentistes mais avec une loi qui enfreint le droit au traitement équitable
Selon un communiqué de L’association Nationale Professionnelle Des Denturologistes au Maroc, les professionnels du métier disent que leur bataille est loin d’être avec les médecins dentistes, malgré leur distorsion de leur réputation et la sous-estimation de leur travail, lors de chaque sortie médiatique, mais ils militent contre le projet de loi 14-25 qui n’exclut pas seulement les denturologistes et les prothésistes dentaires mais cinq ou six d’autres professions.
Une loi qui peut être à la base de  la perte d’emplois de plus de 15 000 personnes qui exercent la profession de denturologistes. Ces denturologistes qui ajoutent que si ils apprécient hautement le travail du médecin dentiste, ils condamnent de la même façon et fermement, une loi qui les place sous la tutelle du dentiste sans la moindre protection de leurs droits, une loi qui a été validée par la Chambre des représentants et qui a récemment été présentée devant la Chambre des conseillers et reportée à une date ultérieure. Cette loi, a non seulement exclut les denturologistes mais de nombreux autres métiers ...

« Aucune profession de ces professions n'a été associée à la l’élaboration de ce projet de loi ; bien que la Constitution de 2011 garantisse à toutes les associations professionnelles le droit de contribuer à la législation. » ajoute le communiqué
Cette loi oblige les denturologistes à abandonner toutes les  spécificités historiques acquises au fil des années, y compris le travail direct avec le client. En d’autres termes, ils doivent fermer leurs cabinets et travailler sous la tutelle directe du médecin dentiste, alors que plusieurs des pratiquants ont un diplôme de denturologiste ou prothésiste dentaire et ont investit beaucoup d’argent et de temps pour pouvoir ouvrir leur cabinets et purger une bonne réputation professionnelle et soudain, on leur demande de fermer et on met leur destin et celui de ceux qui travaillent avec eux et de plusieurs familles entre la main d’une autre catégorie, alors qu’ils existent et exercent avant l’indépendance, et la faculté de médecine dentaire n’a ouvert ses portes qu’en  1981  et la première promotion n’a eu lieu qu’en 1988.
Selon le même communiqué, les denturologistes se demandent comment après toute cette histoire ancienne, on vient toute simplement, et on demande au denturologue– dans le cadre de la modernisation- , de devenir un simple employé chez le dentiste et on nie son existence ? Alors que plusieurs pays ont remédié à ces cas par la formation et la réhabilitation de la profession pour qu’elle suive la modernisation et non pas par l’exclusion d’une grande partie de professionnels !
Les denturologistes et toujours dans le même communique, se disent  prêts, à soumettre des propositions et des modifications possibles, afin de réglementer leur profession et aussi, assurer une formation continue qui répond aux exigences du développement durable en vue de se mettre au diapason du progrès technologique. Ils ajoutent qu’ils sont même prêts à payer de l’argent pour des formations en partenariat avec le secteur public et privé. Mais en aucun cas, ils ne sont disposés à travailler sous la tutelle d’une autre profession et à fermer leurs cabinets et déplacer des familles entières.

1 commentaire:

  1. Sûre que les denturologues ( mécaniciens dentistes) d'autre fois ne sont pas tombé du ciel, alors s'il y a un problème de loi c'est que le gouvernement qui en est le responsable.
    Ça fait des dizaines d'années que les praticiens du domaine demandent au gouvernements successifs de régler le problème de loi qui persiste depuis 1960 sans recevoir aucune réponse.

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