Marrakech accueille le Congrès National de Communication en Santé sur les maladies infectieuses
Ati Mag
Marrakech a accueilli les 14 et 15 novembre 2025 le 7ᵉ Congrès National de Communication en Santé et la 4ᵉ Rencontre Nationale des Clubs de Communication en Santé, organisés par l’Association Marocaine de Communication en Santé en partenariat avec sa section régionale à Marrakech et la Faculté de Médecine et de Pharmacie. Placé sous le thème **« Maladies infectieuses : réalisations et défis »**, cet événement s’inscrit dans le cadre de la dynamique nationale visant à renforcer le système de santé, généraliser la protection sociale et améliorer la qualité des services, conformément aux Hautes Orientations Royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
La première journée du congrès a été marquée par une série d’ateliers et de rencontres scientifiques réunissant les clubs de communication en santé de différentes régions du Royaume, ainsi que des enseignants et experts spécialisés. Les participants ont discuté des programmes destinés aux clubs, des défis liés aux maladies infectieuses et aux infections nosocomiales, mettant l’accent sur l’importance d’une communication efficace et d’une sensibilisation accrue au sein des établissements de soins.
Douaa Chernoubi, présidente du Club de Communication en Santé de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca, a exprimé sa fierté de participer à ce rendez-vous, soulignant l’importance de ces échanges pour rencontrer d’autres étudiants et professionnels et se tenir informée des évolutions dans le domaine de la santé. Elle a remercié les enseignants, notamment le Professeur Ahmed Aziz Bousfiha, pour leur soutien et leur implication auprès des jeunes talents.
Le Professeur Bousfiha, président de l’association, a rappelé que la promotion de la langue arabe dans l’enseignement et la communication en santé constitue un axe prioritaire de l’association. Parmi ses principales réalisations, il a cité la traduction du programme de médecine du français vers l’arabe, basée sur le lexique médical unifié de l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que la publication de la **Revue Marocaine de Santé**, dont le 43ᵉ numéro a été spécialement consacré à ce congrès.
Le président du congrès, M. Toufiq Abou El Hassan, a expliqué que le choix des maladies infectieuses comme thème central reflète leur importance cruciale pour le système de santé. « Ce congrès est une occasion unique d’approfondir les discussions sur la prévention et la prise en charge de ces maladies, tout en mettant en valeur le rôle essentiel de la communication en santé », a-t-il déclaré.
La cérémonie d’ouverture officielle a rassemblé des personnalités de l’Université Cadi Ayyad, des doyens de facultés et des médecins spécialisés. Les interventions ont mis en lumière l’importance de l’usage de la langue arabe dans l’enseignement des sciences de la santé, en s’appuyant sur des exemples historiques de la médecine arabe et islamique dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses.
Les sessions scientifiques ont ensuite abordé des sujets spécialisés, tels que le traitement des infections chirurgicales, des infections des tissus du visage et de la mâchoire, des infections chez le nourrisson prématuré, ainsi que le diagnostic et le traitement de la prostatite aiguë et chronique. Ces échanges ont permis un dialogue approfondi entre professionnels et chercheurs, notamment autour des enjeux liés à la résistance aux antibiotiques et à la propagation des infections.
Parallèlement, le congrès a proposé un volet culturel et pédagogique, comprenant des visites de terrain, des spectacles de sensibilisation à la santé et la remise de prix aux étudiants ayant excellé lors des ateliers et concours de traduction et de poésie, renforçant la dimension humaine et culturelle de l’événement.
Sur deux jours, le congrès a souligné la gravité des maladies infectieuses et l’importance d’une prévention efficace, tout en encourageant une meilleure communication entre professionnels de santé, patients et grand public. Les discussions ont mis en avant la nécessité de renforcer les compétences des professionnels, de moderniser les protocoles de soins et de développer l’enseignement de la langue arabe dans le domaine médical afin d’améliorer la qualité des services et la confiance au sein des établissements de santé.
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